L’été 1911, personne n’imagine la guerre qui va survenir dans trois ans. C’est encore le temps de l’insouciance de la fin de la Belle-Epoque dans les pensions de Butry-Plage.

Le 23 juillet, Louis Petit écrit à sa jeune épouse en vacances chez ses parents dans la Somme avec leurs enfants, juste après son arrivée en voiture à Butry-Plage à l’auberge du père Goujon.

« Butry-Plage, le 23 juillet 1911
Ma chère petite femme,
Je suis avec le cousin et la cousine Gourlay et Melle Louise Cordey à Butry-Plage, pays charmant situé sur les bords de l’Oise. Notre voyage en auto s’est fort bien passé. Nous avons quitté la Porte Maillot à 8 heures 15 et à 15 heures moins le quart, nous étions arrivés à destination. Il fait un temps idéal ! Qu’il doit faire bon à Port-Mahon !
Je t’embrasse bien fort ainsi que les enfants ainsi que les parents.
Louis »

6 heures 30 pour faire 30 kilomètres…


