
Au début du XXe siècle, une maison en ruines était encore debout dans la forêt de Montmorency. L’Ermitage était une petite maison située à l’orée du bois, offerte en 1756 par Madame d’Épinay au philosophe Jean-Jacques Rousseau. Ce lieu paisible et retiré convenait parfaitement à Rousseau, qui cherchait à fuir l’agitation parisienne pour se rapprocher de la nature. Il y vécut jusqu’en décembre 1757.
Cependant, des tensions personnelles, notamment une idylle avec Sophie d’Houdetot, belle-sœur de Madame d’Épinay, entraînèrent une brouille avec son hôtesse. Rousseau dut alors quitter précipitamment l’Ermitage pour s’installer au Mont-Louis, une autre demeure à Montmorency.
Après la mort de Rousseau, en 1798, son ami, le compositeur André Grétry décida de faire de l’Ermitage, l’ancienne habitation de Rousseau à Montmorency, son lieu de villégiature. Il y est décédé en 1813.
En piteux état au début du XXe siècle, l’Ermitage n’existe plus aujourd’hui. Transformé et agrandi au XIXe siècle, il fut finalement détruit en 1956. À son emplacement se trouve désormais une maison de santé portant le même nom, située au 10 rue de l’Ermitage à Montmorency.

Au début du XXe siècle, habitaient encore dans la forêt, plusieurs familles de charbonniers. Les charbonniers y vivaient souvent de manière isolée, dans des cabanes rudimentaires ou des abris proches de leurs meules. Leur métier consistait à faire brûler lentement le bois dans une meule (un tas de bois recouvert de terre ou d’herbes), en réduisant l’oxygène, pour produire du charbon de bois au lieu de le laisser se consumer entièrement en cendre.
Ce métier très dur a disparu au moment de la première guerre mondiale.

Au début du XXe siècle, la mare aux Champeaux, située dans la forêt de Montmorency, était un lieu emblématique apprécié des promeneurs. Elle offrait un accès aux sentiers de balades dans la forêt. Cette mare, formée naturellement sur un sol argileux imperméable, se trouvait au sud du plateau des Champeaux. Elle offrait un point de vue remarquable, particulièrement apprécié par Jean-Jacques Rousseau à son époque.
Cependant, la construction du fort voisin en 1874 a endommagé la couche d’argile, entraînant une perte significative d’eau et une réduction de la superficie de la mare. Malgré cela, la mare reste aujourd’hui un lieu de promenade apprécié.

